Comme vous pouvez le voir en ce moment sur mes réseaux sociaux, dès mon retour de Nouvelle-Zélande, je suis parti au mois d'août pour une aventure à vélo, dans un premier temps seul, puis avec 3 amis d'enfance. Ce mode de voyage est relativement nouveau pour moi puisque c'est seulement la deuxième année que je l'expérimente. L'année dernière on avait déjà parcouru 800 kilomètres sur 16 jours entre la Dordogne et L'Hérault. Cette fois-ci j'ai voulu expérimenter le voyage en solitaire sur 475 km en 6 jours entre Pornic et Cognac. Puis, avec mes amis nous sommes parti pour 350 km à travers l'Ardèche et les Cévennes. Etant adepte des coins sauvages, reculés et tranquilles, j'avoue trouver mon bonheur dans cette pratique puisqu'elle implique en plus le coté sportif dans le voyage, traduisant challenge et dépassement de soi.
N'étant pas un professionnel du domaine, je me suis dis qu'un article pouvait sans doute en intéresser quelques uns qui, comme moi au début, hésitent à se lancer. Voici quelques informations qui vous seront je l'espère utiles et vous donneront envie d'expérimenter cette façon de découvrir le monde qui nous entoure de façon plus saine et plus écologique.
Tout d'abord sachez que le fait de ne pas être assez sportif n'est pas une excuse. Il existe bon nombres de Véloroutes partout en France, relativement plates vous permettant de démarrer en douceur. Vous pouvez vous procurez la carte IGN "Véloroutes et Voies Vertes de France" assez globale mais qui vous permet de vous faire une idée et de décider de votre prochaine destination ! Une fois votre choix fait, pas mal de Véloroutes disposent d'un site internet où vous trouverez l'itinéraire détaillé étape par étape. J'ai beaucoup consulté celui de la Vélodyssée entre Pornic et Rochefort, puis de la Flow Vélo entre Rochefort et Cognac.
Pour les plus aventuriers, les cartes IGN Série Orange départementales sont plus détaillées. Elles vous permettront de dénicher les routes forestières, les sentiers sauvages et les pistes caillouteuses.
Concernant le matériel à emporter, il est primordial selon moi d'être le plus léger possible. J'ai vu de nombreuses personnes voyager à vélo avec leur maison à l'arrière. Si vous voyagez seul vous n'avez pas besoin de grand chose. J'investirai à l’avenir dans un vélo de voyage, pour l'heure je me débrouille comme je peux pour dégoter un vélo avant mon voyage. Cette année je suis parti avec Le B'Twin Original 5 de ma mère. C'est le vélo d'entrée de gamme de chez Décathlon, le moins cher que l'on puisse trouver, entre 100 et 200 euros. Il est donc trop petit pour moi et plutôt lourd (15 Kg). Les puristes rigolent déjà, mais en attendant, je n'ai eu aucun problème à grimper les cols de l'Ardèche et des Cévennes, et il s'est avéré super robuste sur piste tout au long du voyage. Je n'ai eu aucun soucis avec. En raison de son poids je me devais juste d'être super light au niveau de mon équipement. J'ai donc opté pour un porte-bagage ne pouvant pas supporter plus de 10 kg, pour me forcer à n'emporter que le strict nécessaire. Je l'ai équipé de 2 Sacoches 25L et d'une petite sacoche de guidon 6L. J'ai opté pour un sac à dos de Trail running Salomon 20L, dans lequel j'ai chargé toute ma nourriture lyophilisée de chez MX3 Nutrition pour 1 semaine. Je consacre en parallèle un article complet à ces produits, pour lesquels je ne trouve que des avantages.
Vous trouverez dans ce tableau tout le matériel qui m'a accompagné cet été:
Vous me direz : "Et la photo dans tout ça ?"
Cette année j'ai fait le choix d'être le plus léger possible comme je vous l'expliquais. Mais ce choix ne devait surtout pas entraver la qualité de mon travail. Tout mon matériel de photographie tenait dans ma sacoche de guidon de 6L. J'ai décidé de n'emporter avec moi qu'un seul objectif. Etant donné les circonstances, j'allais être amené à photographier du paysage mais aussi mes amis en train de pédaler, de se doucher, ou de préparer le dîner (des sujets relativement proches). J'ai donc couplé avec mon boîtier Fujifilm XT3 l'objectif grand angle Fujinon XF WR 10-24 mm. L'ensemble est très compact, facilement accessible. J'aime photographier les gars en plein effort, et vu que dans ces moments là je suis également sur mon vélo, le grand angle me permet parfois de shooter à l'aveugle en étant à peu prêt sûr d'avoir dans le cadre ce que je souhaite capturer.
En complément de mon appareil, j'ai emporté avec moi le Drone Mavic Mini de chez DJI. Il ne pèse que 249 grammes et tient dans le creux de la main. Il n'est capable de filmer qu'en 2.7K contrairement à son grand frère le Mavic Air qui filme un 4K, mais étant donné mon utilisation limitée du drone, c'est amplement suffisant. De plus, ayant utilisé le Mavic Air dans le passé, le Mavic Mini est beaucoup plus intuitif et facile d'utilisation. Un autre avantage pour moi est que la recharge se fait à l'arrière du drone via un câble universel classique directement sur une prise 220V sans avoir besoin de retirer la batterie. Alors que sur le Mavic Air, on devait la retirer et utiliser le câble spécialement conçu pour le drone.
Venaient s'ajouter dans ma sacoche mon téléphone, mon porte-feuille, la télécommande du drone, une paire d’hélices, ma batterie d'appareil photo de rechange et une Carte SD 120 GB en plus des deux déjà présentes dans mon boîtier. Avec tout ça, pas besoin de stockage en plus, je suis sûr de pouvoir tout capturer sans me retrouver bloqué par mes carte SD pleines.
Voilà, vous savez tout, plus d'excuses pour ne pas se lancer, n'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de précisions, ou si vous voulez tout simplement échanger et partager vos expériences personnelles, j'en serais ravi :)
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